Après 2015 ...

2016. 

Une nouvelle année en somme, comme chaque année après le 31 décembre. 

Nous somme le 5 janvier 2016, déjà 5 jours de cette nouvelle année entamée et je crois que l'heure du bilan à sonner pour moi. 

Je ne sais pas si ce bilan sera positif, négatif, les deux en même temps parce que je ne sais pas encore ce que je vais y écrire. Je crois qu'il sera en demi teinte comme l'aura été ces derniers jours. 

Je ne sais pas quoi penser de cette année à vrai dire. Elle à été stressante, mouvementée, pleine de doutes, de peurs, de nuits blanches et d'envie de tout lâcher, mais je crois qu'il y a eu aussi de bonnes choses. Je dis je crois car pour être tout à fait honnête avec vous, au moment où je vous écris je ne sais pas vraiment dire quels ont été les bons moments car je me suis laissée envelopper par une drôle d'onde négative qui ne me quitte plus depuis quelques temps.Cette sensation désagréable de perdre le contrôle des choses tout en étant sans arrêt dans le contrôle à outrance de toutes ces choses...

2015 à été l'année de la fin du DUT avec ses hauts et ses bas notamment la recherche de stage qui a été un très désagréable souvenir qui m'a marqué. Et puis il y a eu l'année validée, les demandes pour les licences et puis le départ à Strasbourg pour une nouvelle année. Une année qui s'annoncée pas la plus simple parce que mon parcours ne l'est pas. Des peurs, des doutes, qui ceux sont confirmés avec les premiers mois de cours. Apprendre à vivre dans une autre ville, avec d'autres personnes, mais au finale toujours seule le soir, le week end et pendant ces moments de doutes où l'on aurait besoin du réconfort d'une personne auprès de soi. 

Bien sûr, il y a eu des moments plus joyeux, avec mes collègues lors de mon stage, des bons moments avec mon père lors des vacances d'été, passer quelques jours avec ma mère avant de partir, et puis d'autres auxquels je ne pense pas sur le moment. 

Mais ce que je retiendrais de cette année 2015 et de ce début 2016, c'est cette impression d'être complètement passée à côté.

Cette impression de la subir plus que d'en profiter, de ne pas avoir  le temps de la vivre, et de la laisser passer parce que je n'arrive pas à tout faire. 

Je ne profite pas de ce que j'ai, et de ce que je fais car je me laisse submerger par mes peurs. Et ma plus grandes peur est l'échec de cette année scolaire ou plutôt pour être exacte, peur de ne pas être accepté dans le master que je souhaite l'année prochaine car sans ça, le métier que je souhaite me sera totalement inaccessible. Alors je me bat, mais pas pour les bonnes choses et je m'épuise pour ces choses qui ne me font pas avancer sans pour autant réussir à changer ça. Je me compare sans cesse aux autres, me juges par rapport aux autres et fait les choses en fonction de ce que pensent les autres.

Je sais pourtant que je ne devrais pas le faire, mais c'est plus fort que moi et cette année et surtout depuis septembre, ce comportement me tue à petit feu. 

Et cette peur de l’échec m'a fait devenir quelqu'un que je n'aime pas. Quelqu'un toujours grognon, jamais satisfaite, craintive, triste ... M'a fait abandonner toutes les choses qui me faisait rire, respirer, me sentir moi, me sentir bien. 

Cette peur de l’échec de date pas de cette année mais elle à été démesurée cette année. Et elle est responsable en grande partie de toutes ces choses que je ne fais plus. J'ai arrêté la guitare pour travailler plus, alors qu'elle me permettait de libérer toutes ces choses que je ne dis jamais à haute voie en grattant le corde et en chantant. J'ai arrêté de lire tous ces livres sur les animaux qui m'ont toujours passionné parce que ça me rappelle trop cette peur de ne pas réussir a faire de cette chose que j'aime mon métier. J'ai arrêté de regarder mes séries qui me permettais de me plonger dans un autre monde et de m'évader le temps d'un ou plusieurs épisodes. 

J'ai arrêté le sport et perdue cette sensation d'avoir tout donné pour réussir à faire cette voie, ou gagner ce match et rentrer en étant fière de moi...

Et j'ai arreté de vivre pleinement en fait. Pour réussir. Mais vous savez quoi ? Même si je réussis un peu (parce que bien sûr je ne réussi pas tout le temps) et bien j'en suis même pas satisfaite parce que plus rien n'a de saveur au final. J'ai tellement voulu réussir que j'en ai oublié de vivre et aujourd'hui plus rien ne me satisfait même mes bonnes notes. C'est le comble n'est ce pas ? 

Alors pour 2016, la seule chose que je souhaite en fait, c'est réussir à lâcher prise. A me dire que si je ne réussie pas à faire mon master c'est que autre chose m'attend et que je dois vivre en attendant et ne pas avoir peur d'échouer. 

J'aimerais retrouver cette satisfaction d'avoir eu une bonne note et non pas avoir ce besoin de demander aux autres les leurs pour voir si je suis meilleure ou moins bonne, accepter que je ne peux pas être bonne partout en tout.. Que j'ai le droit de me tromper, de rater et que c'est pas grave. Ne pas avoir peur de tomber et prendre des risques, m'amuser, rire, pleurer et non pas tout le temps penser à faire pour avoir le master parce que la je n'ai plus envie. Plus envie de travailler, plus envie d'apprendre parce que tout ça me fait penser qu'a cette peur. 

Alors pour 2016, je veux réussir à être plus tolérante envers moi et accepter d'être moi, avec tous mes défauts et faiblesses qui font que je suis moi au final.... Et pouvoir dire en 2016 que j'ai eu pleins de moments de bonheur sans me poser la question contrairement à cette année 2015 ! 

Alors pour finir sur une note positive, je vous souhaite à vous une bonne année 2016, qu'elle vous apporte de la joie, de l'amour et tout ce que vous désirez en fait. Que tous vous loulous se portent bien et que vous aussi !

Et je souhaite que l'aventure du blog continue avec vous. 

Bonne année les amis et à bientôt j'espere pour des nouvelles aventures que je pourrais vous raconter en prenant le temps de lever le nez de mes cours et de vivre autre chose (voici ma résolution de l'année !). 

Boog